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"Pink
Penthouse"
à
"La
mauvaise réputation"
19,
rue des Argentiers, Bordeaux
Vernissage
+ concert "Lys & le Zombie Zoo" le 16 Juillet à 19 h
Du
16 juillet au 28 août 2010
;;Lys
Reygor est née en 1963, depuis toute petite elle aime dessiner,
inventer, raconter des histoires pour plonger son prochain dans un univers
graphique, pictural, vestimentaire, sculptural ou encore musical décalé,
mêlant l’étrangeté, la bizarrerie, le morbide et l’humour,
les couleurs et la folie, la poésie et la noirceur. Cultivant cette
étrangeté, elle pratique volontiers le dessin automatique
et «la théorie des nuages»...
Comme
l’imaginaire des enfants observant les cumulonimbus qui se mêlent
au stratus ces dessins regorgent de tous les animaux de la création.
Ils foisonnent de monstres sympathiques qui s’y faufilent et se collent,
s’hybrident à des objets, des meubles, des corps, et ouvrent un
espace graphique narratif qui évolue entre l’univers de Tim Burton
et celui de Lewis. Carroll. Lys a illustré plusieurs ouvrages :
« Opus sur le conte » de Laurent Bramardi, publié aux
Éditions Egone. «A rebrousse-toi», et «Singe Éjectable
», de Patrick Scarzello, aux Éditions Le Récif. «Grand'Ire
», poème écrit et illustré par elle même,
aux Éditions Egone. « Babel », aux éditions Capc
Musée d'Art Contemporain de Bordeaux. Lys Reygor adore les objets,
et surtout ceux qui dorment dans l’écrin des maisons de grands-mères,
tendrement époussetés ou totalement oubliés, pauvres
statuettes de céramiques reposant sur de fragiles napperons, la
biche et son faon dans la vitrine d’un meuble en formica, des demoiselles
en crinoline promenant en laisse leurs petits chiens sur l’étagère
du meuble en chêne de la cuisine, les sculptures de bazars chinois
sur la table de nuit de l’arrière grand-mère, bref, pour
elle tout ses objets recèlent une poésie toujours renouvelée.
Alors, elle les collectionne et les réinvente avec passion.
Pour
la Mauvaise Réputation Lys Reygor présente The Pink Penthouse
: des séries de dessins noirs et blancs ainsi que des bibelots qui
semblent être les restes éculés d’une maison fantôme,
tout droit sortie d’une dimension encore à découvrir.;
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